Union des Indépendants and OGBL Meet to Discuss Challenges Facing Self-Employed Workers in Luxembourg
- Clara Moraru

- Sep 9
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Luxembourg, 6th September 2025
Union des Indépendants and OGBL Meet to Discuss Challenges Facing Self-Employed Workers in Luxembourg
The Board of the Union des Indépendants met yesterday with representatives of OGBL at their Esch offices, following an invitation from OGBL. The meeting focused on the situation of Luxembourg’s self-employed community, which numbers approximately 39,000 individuals.
The Union des Indépendants took the opportunity to present its activities and membership. A majority of members work in non-regulated professions rather than regulated ones. About 40% of members have staff, while the rest operate as sole proprietors or run small companies without employees, which limits their capacity to scale their activities or absorb additional costs, such a 1% increase of the social security as proposed this week by the government.
Clara Moraru, President of the Union des Indépendants, emphasized the importance of distinguishing between those who choose self-employment voluntarily or opportunity-driven entrepreneurs, and those who are necessity-driven entrepreneurs. The latter group is frequently forced into self-employment due to circumstances such as language barriers that restrict access to traditional employment. This group is particularly vulnerable and often earns less than the minimum wage.
>> To illustrate these challenges, Moraru shared the example of an independent worker having an sarl with 0 employees, earning an annual gross income of €36,000 and a net of €34,371. After deducting social security contributions (€6,649.11) and income tax (€3,802.80), the worker takes home approximately €23,919.09 per year—equivalent to about €1,993.26 per month. This calculation does not include essential professional expenses such as equipment (printer, toner, paper), books, website maintenance, email services, participation in conferences, and other marketing and communication costs necessary to attract and retain clients.
>> Moraru reminded that research also clearly indicates the current framework does not adequately support independent workers in thriving. For example, while Luxembourg ranks above average in early-stage entrepreneurship compared to other European countries, it “features one of the lowest rates of Established Business Ownership within Global Entrepreneurship Monitoring’s Europe, and a higher-than-average proportion of exits involving discontinued businesses.”
The Union des Indépendants strongly advocates for a reform of the “independent” status to ensure greater transparency and fairness, particularly when institutions engage self-employed workers. Currently, independent workers pay a high social security contribution rate of 24.5%, regardless of whether they work alone or run larger businesses. This rate is proposed to increase to 25.5%, which would further exacerbate financial pressures.
Platform workers were also discussed. Although the Union des Indépendants currently has no platform workers among its members, both unions exchanged views on their experiences with freelance teachers contracted as “external experts” or “chargés de cours.” These workers generally don’t have contracts, they work on the basis of month “Declarations”, they perform the same roles and follow the same schedules as traditional educators but lack social security benefits and paid holidays—a practice unfortunately becoming widespread in various public institutions.
The meeting concluded on a positive note, with OGBL proposing to explore future collaboration to better support Luxembourg’s self-employed workers.
L'Union des Indépendants et l'OGBL se réunissent pour discuter des défis auxquels sont confrontés les travailleurs indépendants au Luxembourg
Le CA de l'Union des Indépendants Luxembourg s'est réuni vendredi avec des représentants de l'OGBL dans leurs bureaux d'Esch, à l'invitation de l'OGBL. La réunion a porté sur la situation de la communauté des travailleurs indépendants du Luxembourg, qui compte environ 39 000 personnes.
L'Union des Indépendants a profité de l'occasion pour présenter ses activités et ses membres. La majorité des membres exercent des professions non réglementées plutôt que réglementées. Environ 40 % des membres ont du personnel, tandis que les autres travaillent à leur compte ou dirigent de petites entreprises sans employés, ce qui limite leur capacité à développer leurs activités ou à absorber des coûts supplémentaires, tels que l'augmentation de 1 % des cotisations sociales proposée cette semaine par le gouvernement.
Clara Moraru, présidente de l'Union, a souligné l'importance de faire la distinction entre ceux qui choisissent volontairement le travail indépendant ou l'entrepreneuriat opportuniste, et ceux qui sont contraints à l'entrepreneuriat par nécessité. Ce dernier groupe est souvent contraint de se lancer dans le travail indépendant en raison de circonstances telles que les barrières linguistiques qui limitent l'accès à l'emploi traditionnel. Ce groupe est particulièrement vulnérable et gagne souvent moins que le salaire minimum.
>>Pour illustrer ces difficultés, Mme Moraru a donné l'exemple d'un indépendant qui a une sàrl sans employés, gagnant un revenu brut annuel de 36 000 euros et un revenu net de 34 371 euros. Après déduction des cotisations sociales (6 649,11 euros) et de l'impôt sur le revenu (3 802,80 euros), le travailleur touche environ 23 919,09 euros par an, soit environ 1 993,26 euros par mois. Ce calcul ne tient pas compte des dépenses professionnelles essentielles telles que le matériel (imprimante, toner, papier), les livres, la maintenance du site web, les services de messagerie électronique, la participation à des conférences et autres frais de marketing et de communication nécessaires pour attirer et fidéliser les clients.
>>Mme Moraru a rappelé aussi que les recherches indiquent clairement que le cadre actuel ne soutient pas suffisamment les travailleurs indépendants pour leur permettre de prospérer. Par exemple, si le Luxembourg se classe au-dessus de la moyenne européenne en matière de nouveaux entrepreneurs, il « présente l'un des taux les plus bas d'entreprises établies (soit plus de 3 ans) au sein du GEM Europe, et une proportion supérieure à la moyenne européenne en termes de cession d'activités entrepreneuriales».
L'Union des Indépendants plaide fortement en faveur d'une réforme du statut « indépendant » afin de garantir une plus grande transparence et équité, en particulier lorsque les institutions publiques ou semi-publiques engagent des travailleurs indépendants. Actuellement, les indépendants paient un taux de cotisation sociale élevé de 24,5 %, qu'ils travaillent seuls ou qu'ils dirigent des entreprises avec 150 employés. Il est proposé d'augmenter ce taux à 25,5 %, ce qui aggraverait encore les pressions financières.
Les travailleurs des plateformes ont également été abordés. Bien que l'Union des Indépendants ne compte actuellement aucun travailleur de plateforme parmi ses membres, les deux syndicats ont échangé leurs points de vue sur leurs expériences avec les enseignants indépendants engagés en tant qu'« experts externes » ou « chargés de cours ». Ces travailleurs n'ont généralement pas de contrat, ils travaillent sur la base de « déclarations » mensuelles, ils remplissent les mêmes fonctions et suivent les mêmes horaires que les enseignants traditionnels, mais ne bénéficient pas des prestations sociales et des congés payés, une pratique qui se généralise malheureusement dans diverses institutions publiques.
La réunion s'est conclue sur une note positive, l'OGBL proposant d'explorer les possibilités de collaboration future afin de mieux soutenir les travailleurs indépendants luxembourgeois.



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